Thierry M. Carabin : LE BLOG

Liberté ?

Pourquoi sommes-nous si peu libres en France ?

Pourquoi ceux qui s'opposaient à la flexibilité des horaires de bureau à Paris voici trente ans, s'opposent-ils aujourd'hui au travail le dimanche ?

La flexibilité a permis de choisir des heures d'arrivée au bureau distinctes, en fonction des horaires de crêches, des heures du pointe du métro ou de ses goûts personnels.

Tous les utilisateurs se félicitent de cette flexibilité qui permet de récupérer un enfant à la sortie de l'école, d'être assis dans le métro ou de prendre rendez-vous chez le médecin et le coiffeur.

Je connais des personnes pratiquant des religions proposant de réserver au culte, qui le samedi, qui le jeudi.

Le Principe de Laïcité leur garantit de pouvoir pratiquer leur culte en France mais le code du travail leur interdit cette pratique !

Je connais des étudiants qui préfèrent travailler pour de l'argent le dimanche et pour leurs études en semaine.

Au nom de quoi veut-on les empêcher de s'organiser et de se concentrer sur la priorité de l'instant ?

Je connais des personnes qui, par défaut et non par choix, achètent via Internet le soir et le dimanche.

Au nom de quoi veut-on interdire aux libraires et aux marchands de meubles de se battre contre les commerces du "net" à armes égales ?

Liberté, ... où es-tu ?

L'Organisation Mondiale de la Santé diffuse un communiqué mettant en garde les fabricants et consommateurs de cigarettes électroniques. Les organismes français de veille sanitaire relaient cet avertissement.

Divers produits toxiques peuvent être inhalés par les utilisateurs, à leur insu.

La "chose" serait d'autant plus sournoise que les parfums "semblent" très naturels !

Qu'on se le dise ...

La chasse aux sacs de caisse est ouverte !

Désormais, selon certains, il faut emporter un cabas ou un panier le matin en allant travailler ... en prévision des courses à faire le soir. Pratique et tout à fait conforme à la mode !

Comme nous sommes privés de sacs de caisse, nous devons aller dans les rayons acheter des sacs (en matière plastique plus résistante) pour évacuer nos ordures ménagères quotidiennes.

Nous avons appris pour de simples raisons d'hygiène à en libérer la cuisine chaque matin et à les transporter dans un sac étanche jusqu'à la poubelle.

Où est le bénéfice ? 

Est-il souhaitable d'utiliser davantage de matière plastique pour des sacs qui, de toute manière, sont "à usage unique" ?  Est-il sain d'imposer une charge financière supplémentaire à tous les ménages ?

La réflexion appartient au lecteur.

On ne reçoit pas la sagesse, il faut la découvrir soi-même, après un trajet que personne ne peut faire pour nous, ne peut nous épargner.

Marcel Proust
A la recherche du temps perdu

Le principe de laïcité est sur toutes les lèvres ou presque. Evoquer le principe ne peut qu'être bénéfique à tous dès lors qu'il s'agit de réfléchir positivement et non d'invectiver.

Après tout, ce principe découle naturellement de la définition de la Liberté : rien ne peut être interdit tant que la liberté d'autrui n'est pas entravée.

Rien ne peut être imposé non plus ! En effet, rendre obligatoire revient à interdire toute action autre ...

L'appllication du principe de laïcité suppose le plein exercice de l'esprit critique, donc la chasse à la "pensée unique" et à la "parole unique" autant qu'à tous les "experts et potentats autoproclamés".

Vaste programme !

Certains cadres accumulent le stress tout au long de la journée. Cet amas a des effets dévastateurs. Il arrive que les digues cèdent avant la fin de la journée au bureau. Et lorsqu'elles viennent à se rompre à la maison, ce n'est pas mieux !

D'autres cadres ont recours à des pratiques diverses leur permettant d'évacuer le stress. Le plus souvent, ces pratiques sont individuelles. Egalement, le rite opère lorsque la porte du bureau est close.

Bien entendu, il est ici question du stress négatif produit par la répétition d'erreurs, l'incompétence, voire une certaine "mauvaise volonté". L'humain est si riche ! Le stress positif, développé en même temps que la répétition de l'agenda du jour sous la douche matinale, n'est pas visé ici.

Un gros travail de recherche vise à l'élaboration de processus qui pourraient être transmis aux cadres n'arrivant pas à évacuer en cours de journée.

Dans ce cadre, un recensement des rites ou "trucs" en usage est en cours. Si vous avez des idées ou expériences à transmettre anonymement, n'hésitez pas à nous les faire connaître. Ce qui "marche" pour l'un ne convient pas à tous mais un inventaire pourrait permettre la germination d'idées propres à ceux qui n'ont pas encore trouvé le bon moyen.

Votre aide, votre suggestion, votre transmission d'expérience sera utile. N'hésitez pas à me l'envoyer tout de suite. Votre anonymat est garanti.

Les désillusions ne sont jamais que fruits d'illusions.

Eternité est l’anagramme d’étreinte.

Cette citation d'Henry de Montherlant me semble un bon titre pour qui veut attirer l'attention du lecteur sur les facéties et joyeusetés de notre langue française.

Comment ne pas être un joyeux francophone lorsque l'on a vu que "niche" est l'anagramme de "chien" ou que "braise" est celui de "baiser" ?

Bon jeux de mots à tous !

Si vous habitez Paris, vous pouvez librement flâner dans les librairies, regarder, observer, vous laisser séduire par un titre et le ramener chez vous pour le déguster.

Si vous habitez la région de Pontoise, vous ne pourrez bientôt plus choisir ce loisir, sauf à apporter très vite votre soutien aux salariés du Grand Cercle.

Victimes d'une action liberticide, un tiers des salariés d'une des dix premières librairies de France sont menacés.

Apportez votre soutien à ces libraires qui travaillent au service de la Liberté de Penser et Diffuser, en gérant en permanence quelque 85.000 références !    (de quoi satisfaire le goût de chacun ou l'envie du moment ...)

Voyez le site du Grand Cercle et la pétition des salariés : www.legrandcercle.fr

«Il y a une chose pire encore que l’infamie des chaînes, c’est de ne plus en sentir le poids.»

Telle est la citation que le site www.evene.fr affiche à la une, ce lundi matin. Elle est extraite des Chroniques de Gérard Bauër, éditées par Gallimard.

Evene est un site culturel produisant une lettre quotidienne, bien charpentée. Le livre de Gérard Bauër est disponible ce matin sur le site Amazon.

La programmation des vies est le propre des systèmes totalitaires. Que la dictature soit revendiquée ou inavouée ne change rien à l'affaire.

La pensée unique, la parole unique, le "pouvez pas faire comme tout le monde ?" ... sont des signes alarmants. Ils dénoncent l'absence de recul et plus encore de réflexion, ou "l'enchaînement".

Pour ma part, j'ai choisi de me déchaîner contre ceux qui enchaînent. Et vous ?

Oui, il coûte fort cher.

Que ce soit l'effacement des graffitis, le ramassage de tout ce qui est jeté par les piétons sur les trottoirs et par les passagers des automobiles sur la chaussée ...

Que ce soit le mélange de produits toxiques avec des détritus ménagers ou le dépôt sauvage de vieux pneus et autres bidons d'huile en forêt ...

Ce ne sont que quelques exemples connus de tous. La dégradation de la nature est patente. Chacun constate les dégâts. Certains sont irréversibles.

Un faux raisonnement amène quelques ignorants des mécanismes économiques à proclamer que "cela crée des emplois de balayeurs et c'est donc un mal pour un bien".

Pour embaucher et payer ce balayeur, il faut augmenter les taxes que nous payons tous, à commencer par la TVA. Notre pouvoir d'achat en est réduit d'autant et cette diminution est plus forte sur un petit revenu que sur un gros salaire.

L'irrespect coûte cher. Les cas évoqués plus avant se rapportent aux biens. L'irrespect vis-à-vis des personnes nuit à toute la société. Les dégâts de la perte de confiance peuvent être estimés par les économistes. La perte de qualité de vie, elle, ne se chiffre pas !

Que votre journée soit belle !

Nos parents remettaient les papiers propres à un mouvement de jeunes qui, grâce à cette collecte, s'offrait une tente.

Ils gardaient les minces épluchures de fruits et légumes pour le compost du jardin ouvrier.

Ils posaient les déchets métalliques sur le couvercle de la poubelle ou à côté et les éboueurs les récupéraient.

Tout se faisait naturellement, sans loi répressive et sans taxe.

Pourquoi notre génération n'est-elle pas capable d'agir intelligemment, comme eux ?

Et pourtant, ces exemples le démontrent : le respect paie !

CURIOSA

Le mot "rentrée" est omniprésent aujourd'hui. Et pourtant ...

Toute année civile ou scolaire n'est-elle pas une succession de "rentrées" encore nommées "reprises d'activités", "fins de congés" et autres ?

Les "bonnes résolutions" sont alors de mise.

Notre calendrier ne serait-il pas une succession d'incitations à faire le point puis à choisir des objectifs personnels ?

Chacun sait que le marin fait le point sur sa position régulièrement. Qui ne sait qu'aucun vent n'est favorable à celui qui n'a pas décidé de sa destination ?

Si la vie est un long fleuve, ne nous appartient-il pas d'en négocier les méandres et les rapides en adaptant la voilure ?

Bonnes résolutions à Vous ...    avec mes souhaits de réussites et de joies partagées !

Moult messages nous sont adressés quotidiennement. Parlés ou écrits, ils nous indiquent que nous avons "une chance sur deux" de laisser notre peau sur l'autoroute si nous stationnons plus de vingt minutes sur la bande d'arrêt d'urgence. De même, il nous est dit que nous avons "beaucoup de chances" d'attraper le sida si nous ne sortons pas couverts !

Confondre "Chance" et "Risque" conduit à de telles aberrations. Sauf à être suicidaire, les comportements visés en exemples ci-dessus présentent des risques et non pas des chances.

Les blessés et les malades ne sont pas "chanceux". N'ajoutons pas à leur malheur en leur donnant à entendre et voir de tels discours.

Le choix des mots est important : parler de "chance" pour un "risque" amène à l'oubli des repères et alourdit la vie de chacun.

Egayons la vie !   Mettons en valeur les "vraies chances" !